histoire

Préhistoire

L'homme préhistorique lançait une sagaie avec sa seule force musculaire. La portée de cette sagaie était limitée à une vingtaine de mètres. Le propulseur est une invention avérée dès 20 000 ans avant J.-C. Ce système permet de démultiplier l'énergie musculaire.

On peut considérer le propulseur comme avant invention de l'arc. La sagaie du propulseur était améliorée à l'aide d'un empennage de 2, 3 ou 4 plumes, d'une encoche en forme de trou conique et d'une pointe en bois de renne ou en silex. Elle ressemblait donc à nos flèches actuelles, bien que plus longue. Le propulseur permet de tripler les distances de la sagaie, avec une précision excellente.Il est probable que le propulseur ait cohabité longtemps avec l'arc vers 10 000 ans avant J.-C..

tassili

Bir el Ater

Les premières pointes de flèches sont datées de plus de 50 000 ans (trouvées à Bir-el-Ater,

en Algérie dans la région de Tebessa, près de la frontière tunisienne - civilisation atérienne).

L'arc pourrait donc bien dater de cette époque

Rosendahl

Les premières traces d'un arc remontent au mésolitique (plus de 10 000 ans). Les essences utilisées étaient l'if, l'orme, le frêne.

Cependant, un fragment de pin d'un arc supposé de 110 cm, 25-30 livres, à été trouvé à Mannheim en Allemagne et

date du Magdalénien (plus de 17 000 ans, soit l'âge de pierre).

Ce serait donc l'arc le plus vieux du monde.

Egypte ancienne

L'arc fut utilisé RamsesIIpar les pharaons d'Egypte pour la chasse et la guerre, il y a 5 000 ans.

Les Hyksôs, peuple de l'Asie de l'ouest, arrivèrent au delta du Nil, 

chassèrent les dirigeants de la IIIè dynastie, et  introduisirent l'arc composite et le char en Egypte.

Les archers de l'armée étaient souvent des Nubiens qui avaient en ce domaine une solide réputation. Ils forment les corps d'élites mercenaires. Ils sont utilisés aussi pour former le corps des Medjay qui est une sorte de police interne. Les mercenaires nubiens constitueront aussi les gardes personnelles des gouverneurs.

La méthode de préhension de la corde est très particulière sur les gravures retrouvées. La corde est tirée avec le pouce. L'index verrouille la prise. Les 3 autres doigts ne sont pas utilisés. C'est la préhension mongole qui est également utilisée par les Mongols, les Japonais, les Assyriens, les Babyloniens etc. Le pouce était protégé par un anneau.

 Grèce antique - Mythologie

Apollon

Apollon, dieu archer grec de la beauté, de la raison, des arts (musique et poésie),de la purification et de la guérison. Il peut apporter la peste avec son arc.

Artemis

Artémis (Diane pour les romains), sœur jumelle d'Apollon et archère. Elle tuait les femmes avec ses flèches d'argent. C'est la déesse de la chasse et de la lune.

 

Ulysse

Ulysse lorsqu'il rentrait de son voyage qui avait duré 20 ans était déguisé en mendiant. Il alla trouver Pénélope, sans se faire reconnaître, voulant savoir si elle lui était restée fidèle. Pénélope avait beaucoup de prétendants. Elle avait accepté de prendre pour époux celui qui serait capable de tendre l'arc d'Ulysse. La première compétition était née. Aucun des hommes n'y parvint. Seul Ulysse put tirer. Il commença, aidé de Télémaque, son fils à massacrer les prétendants. Puis il se fit reconnaître de Pénélope

Dans les mythes entourant la guerre de Troie, Achille mourut d'une blessure au talon infligé par une flèche tirée par Pâris.

D'après une légende plus tardive, la mère d'Achille la déesse Thétis, avait plongé Achille enfant dans le fleuve Styx, le tenant par le talon. Il devint ainsi invulnérable partout où l'eau avait été en contact avec sa peau, c’est-à-dire partout... sauf son talon

St Sébastien

Saint Sébastien naît en France, à Narbonne vers l'année 260, de parents chrétiens. Son père est noble et sa mère vient de Milan. Sébastien sera élevé plus tard à Milan où ses parents se sont installés.

StSebastien

Sébastien choisit, une fois adulte, de devenir archer dans une des nombreuses compagnies romaines. Il devient capitaine. Mais les chrétiens sont persécutés par Rome. L'empereur Dioclé

tien apprend la religion de son capitaine en 288 et lui demande d'abjurer sa foi. Sébastien refuse et est condamné à être criblé de flèches par les archers de sa propre compagnie. Il est attaché à un arbre ou à une colonne. Mais ceux-ci, très liés à

 leur capitaine, prennent soin de ne pas viser des organes vitaux pour lui laisser une chance.

Laissé pour mort par ses archers, la veuve du Saint martyr Catulle, Irène, venant pour donner à Sébastien une sépulture décente, s'aperçoit qu'il respire encore. Irène le soigne et Sébastien guérit totalement.

Deux ans plus tard, le 20 janvier 290, Sébastien va voir l'empereur Dioclétien afin de lui demander des comptes. Mais l'empereur, énervé le fait assomer à coups de massue et le fait jeter dans les égoûts de Rome. Saint Sébastien est bien mort ce 20 janvier 290.

Une femme catholique du nom de Lucile le fait enterrer dans les catacombes, sous la voie Appia. Une église sera construite sur son tombeau.

Le Pape Eugène II confie le soins à des archers de la Compagnie de Soisson, vers 826, le transfert de ses reliques dans l'abbaye royale de Saint Médard, à Soissons.

En 471, la première Compagnie de Soissons fut créée par Saint Prince, évêque de Soissons. Elle était la gardienne des reliques de Saint-Sébastien.

Traditionnellement, un tir est organisé autour du 20 janvier par chaque club ou compagnie pour fêter Saint Sébastien.

Charlemagne Charles 1er  dit Charlemagne ou Charles le Grand (roi de 768 à 814) demande que ses soldats soient armés d'une lance, d'un bouclier, d'un arc avec deux cordes et douze flèches.

Sous Charles Le Chauve ( petit fils de Charlemagne, roi des Francs de 840 à 877), l'évêque de Soissons fait le vœu de faire venir des reliques de Saint-Sébastien ( saint patron des Archers fêté le 20 janvier par chaque Club ou Compagnie ) dans son diocèse. Il charge Chevaliers et Archers armés de la Compagnie d'Arc de Soissons de cette mission. Les reliques sont rapportées aux abbayes de Saint-Médard et de Saint -Waast, ce qui est à l'origine de la "Chevalerie d'Arc".

Moyen Age

On retrouve dans les documents de l'époque du moyen-âge 3 types d'arcs :

  • le longbow
  • l'arc "bourguignon"
  • le "turquois"
  • Quelques exemplaires d'arcs médiévaux ont été retrouvés dans l'embouchure de la Tamise en 1965. C'était une cargaison de bois d'if et d'ébauches de 138 arcs de type longbow, et plus de 3500 flèches, sur la Mary-Rose, naufragée en 1545.

    MaryRose1545

     

Quelques exemplaires d'arcs médiévaux ont été retrouvés dans l'embouchure de la Tamise en 1965. C'était une cargaison de bois d'if et d'ébauches de 138 arcs de type longbow, et plus de 3500 flèches, sur la Mary-Rose, naufragée en 1545.

Haut moyen-âge

Les villes au XIème siècle commencent à être défendues par des petites troupes d'archers. Ces équipes doivent respecter des règles religieuses et militaires. Les troupes effectuaient un guet de nuit (ronde de nuit également faite par toutes catégories de personnes dans les villes). P58
englishattack

Les villes organisent leur défense progressivement grâce à des compagnies militaires. Au XIIème siècle, Louis VI "le gros" (1081-1137) , accorde des privilèges non négligeables comme l'exonération des taxes (taille, gabelle...). Les archers ne sont plus obligés d'effectuer le guet de nuit.

Les archers de Louis Le Gros combattaient les Anglais à Breteuil et à Chartes. C'est sous son règne que les Compagnies s'organisent en Confréries militaires de serments et de connétables en France et sous le nom de Guildes en Pays Germanique et flamand.

Dès le XII ème siècle dans les contrées, ces archers (arc 1.20m à 1.30m, lourd, épais, plus droit et de peu de portée et tirait une flèche de 0.70m ) apportaient un recours appréciable en temps de guerre. Pourtant ces féodaux les voyaient d’un mauvais oeil, et comme l’a écrit Viollet-le-Duc dans son Dictionnaire du mobilier français, la France paya bien cher la défiance de ses Seigneurs féodaux à ces égards, et les soudoyer qu’elle enrôlait, lorsqu’il fallait entrer en lutte avec de puissants voisins, étaient loin de valoir les archers anglais, Brabaçons ou Bourguignons.

À partir du début du XIVe siècle, le longbow est équipé d’extrémités en corne (poupées) dotées d’une échancrure où est fixée la corde. Ceci sert d’amortisseur et d’arrêt de corde et accentue la propulsion de la flèche.

Au XIIème siècle, apparaît l’arc Oriental dit « arc turquois », emprunté certainement lors des premières croisades aux musulmans du Proche-Orient. Il comportait une poigné centrale et deux de ses branches avaient la forme d’une accolade.

Turquois1

LouisIXouSaintLouis

En 1245, Saint Louis (Louis IX) fonde en l’église de Saint Jacques de l’Ospital, une confrérie de bourgeois utilisateurs de l’arbalète. Cette confrérie s’est d’abord nommée: " La Confrairie du jeu de l’Arbalette en l’honneur de Saint Denys ", puis " La Confrairie de Saint Denys aux bourgeois arbalestriers et arquebusiers de la ville de Paris", et pour finir " Compagnie Royale des chevaliers de l’arbalète et de l’arquebuse de la ville de Paris ".

En 1260, Saint Louis publia une ordonnance par laquelle chacun était " requis de prendre exercice du noble jeu de l’arc plutôt que de fréquenter d’autres jeux dissolus " et il s’inscrivit lui-même comme membre d’une confrérie. Le tir à l’arc devint ainsi une pratique répandue dans les campagnes autour des bourgs. L'ordonnance interdit tous les jeux sauf  l'arc et l'arbalète.

Le jeu du papeguay (ou papeguay ou papegault), qu'on pourrait assez justement appeler le Tournoi de la bourgeoisie, remonte au commencement du XIVème siècle. C'était un tir à l'arc, à l'arbalète ou à l'arquebuse, dont le vainqueur prenait le titre de roi. Au XVème siècle, cette coutume encouragée par les rois de France, dans le but d'engager l'élite des bons citoyens à apprendre l'exercice de l'arbalète, de l'arc et l'arquebuse, avait donné lieu à la formation dans chaque province de corporations assez puissantes, et jouissant de privilèges assez considérables.

Au moyen-âge, papegault signifiait perroquet. L'oiseau était vert avec des pattes et un bec rouges.

Papeguay

Retour du vainqueur au Jeu du Papeguay, d'après
un  dessin du XVIIIe siècle par Mariette

Geoffrey luttrell psalter 1325 longbowmen

1325 des archers anglais à l'entraînement. On peut voir sur cette gravure deux buttes  face à face. Les archers vont donc retirer les flèches et se retourner pour tirer dans la butte de départ. On peut remarquer que le premier archer n'a pas une position idéale pour tirer (dos courbé, épaules non alignées...).

Un carquois est un étui à flèches. Ce mot est apparu en son état moderne en 1328. Il vient du persan "terkech", qui s'est transformé en "tarkasion" (en grec médiéval), puis en "tarchais" (en 1170) et "carcan" (en 1213).

Bataille de Crécy

Le 26 août 1346  a eut lieu la bataille de Crécy-en-Ponthieu. Les anglais sont affamés et les Français auraient dû attendre que les Anglais soient encore plus affamés avant de déclencher la bataille.

L'armée française est une des armées féodales les plus puissantes du moyen-âge. Elle est constituée de plusieurs milliers de soldats et de  1500 chevaliers.

Les Anglais sont situés en hauteur. Un orage vient à détendre les cordes des arbalètes françaises, limitant ainsi leur efficacité. Le sol détrempé et un soleil de face pénalise le camp français.

Mais les anglais sont armés du célèbre Longbow. Ils font un véritable carnage dans le rang des Français en tirant six fois plus de flèches que les arbalètes françaises. La boucherie va continuer : l'armée d'Edouard III d'Angleterre va achever les chevaux et soldats au sol à la main.

Crecy
Poitiers

1356, bataille de Poitiers. Jean le Bon est fait prisonnier, et les Anglais exigent une énorme rançon de 4 millions d'écus d'or pour sa libération. Son prestige est au plus haut contrairement à celui de la noblesse française. Le roi étant captif le royaume va sombrer dans la guerre civile.

Une patente datant du 09 août 1359 signée de Charles dauphin de France, futur Charles V, durant la captivité de son père Jean II le bon en Angleterre, confirme la confrérie tout en limitant le nombre à 200 : " ... et que le complètement ils ne sont encores le nombre de deux cenz bons Arbalestriers, que il se puissent accroitre et assembler; et aussi que se plus font, que ils se restreignent jusques audit nombre... ".

La guerre civile est menée à Paris par Etienne Marcel, prévôt des marchands et bourgeois. La patente cherche à limiter le nombre d'armes de jet individuelles.

1363 à Bourges on trouve la trace d'une confrérie d'archers.

CharlesV

C’est Charles V qui, par ordonnance de 1369, fit obligation à ses sujets de prendre « leurs jeux et esbattements à eux exercer et habileter au fait du trait d’arc ou arbaleste , és beaux lieux et places convenables à ce …. » leur interdisant sous peine, les jeux de tables , quilles, palets, soules et billes.
Le Roi condamne donc les jeux de hasards et consacre le jeu de l’arc comme le plus important de tous les jeux, en raison, probablement, de sa valeur pour la formation morale et physique de l’individu et, probablement  aussi, en raison des services que pourraient rendre des archers entraînés, pour la défense de la cité.

Charles V formalise les règles régissant ces compagnies (fidélité, loyauté, honneur) vers 1371. Ces compagnies doivent participer au maintien de l'ordre et à la défense des cités.

Création le 12 juin 1411 par Charles VI dit "le fou" de la Compagnie des Archers de Paris.
En fait, cette compagnie contenait déjà 120 archers et Charles VI la reconnaît officiellement. Il faut bien comprendre que l'armée du roi avait plutôt adopté l'arbalète.

CharlesVI

Azincourt

Azincourt est une des batailles de la guerre de cent ans les plus célèbres. Elle se déroule le 25 octobre 1415. Les troupes françaises de Charles VI sont 3 ou 4 fois plus nombreuses que les troupes anglais conduites par leur roi Henri V. Mais la défaite sera française, à cause des Longbow des 5000 archers anglais. Les chevaliers Français sont lourdement vêtus d'armures d'acier, et leurs chevaux également. Le terrain boueux est donc difficilement pratiquable. Le Longbow décimera donc l'armée française. On a renouvelé l'erreur de Crécy.

Azincourt est la fin de l'ère de la chevalerie française et des armées en armures lourdes. On va ensuite privilégier les armes à distance.

Azincourt
En 1422, Charles VII emploie plusieurs milliers d’archers écossais à qui il fait entière confiance Ceux-ci se feront tuer pratiquement jusqu’au dernier le 17 aout 1424 à Verneuil en Normandie.
Paris, la Guyenne (actuelle région d'Aquitaine-Poitou) et la Normandie sont des territoires anglais. Le duc de Bourgogne Philippe le Bon règne sur le riche territoire bourguignon. De 1422 à 1437, Bourges est la capitale de la France de Charles VII (le royaume de Bourges). Charles VII est appelé "le petit roi de Bourges".  Les archers du roi s'entraînent tout près de l'actuel Parc St Paul à Bourges. cathedrale
CharlesVII

A noter que l'armée qui escorte le roi a été formée à Bourges, sans doute dans les rues dites de "la Grosse armée et de la Petite armée".

Charles VII forme en 1440 une compagnie écossaise d'archers à cheval pour sa garde personnelle : les Archers du Roy.

1445, la compagnie créée en 1422 est sous le commandement de Jean Stuart d'Aubigny-sur-Nère.

Le 28 avril 1448, dans une ordonnance créée à Montés-Les-Tours, Charles VII (1403-1461) crée le corps des francs-archers (ainsi appelé grâce aux franchises d'impôts). "En chaque paroisse de notre dit royaume, il y aura un archer qui se tiendra continuellement en habillement suffisant et armé de salade, dague, épée, arc, trousse et jaques ou huques de brigandines...".

Les archers de ces compagnies sont exempts de la taille (impôt). Et ce sont les villes qui choisissent et rémunèrent ces archers de 4 francs par mois. Ils avaient l'obligation de s'entraîner et d'entretenir leurs armes chaque semaine. Chaque ville, à l'appel du roi devait fournir un nombre d'archers proportionnel à sa population. Le carquois devait contenir 18 flèches. Mais ce corps était principalement composé de nobles, bourgeois attirés par l'exemption d'impôt, parfois incapables de manier un arc. jet03
Exercices de tir à l'arc

Livre des merveilles du monde, France, fin du XVe siècle
Paris, BnF, département des Manuscrits, Français 22971, fol. 9v.

Engagés dès l'âge de 14 ans dans les milices urbaines, les jeunes garçons sont astreints à la garde des murailles et à un entraînement militaire qui se déroule hors des murs des villes.
Exercices

Louis XI

Cette institution des francs-archers fut supprimée par Louis XI (né à Bourges en 1423, mort en 1483).

Ce fils de Charles VII la supprime en 1480, suite aux mauvais résultats obtenus par ces archers "amateurs". Il les remplace par des suisses armés de piques et de hallebardes.

CharlesVIII

Charles VIII (1470-1498),

le Lion de la dynastie des Valois rétablit les Francs-Archers..

Lart darcherie. Vers 1490, le premier livre connu en langue française sur l'archerie est publié.  

Temps Modernes - Renaissance

Les armes à feu vont faire que les combattants vont être de plus en plus distants à chaque bataille. Ainsi, l'arc va progressivement être remplacé par la grande arbalète à moufle et l'arquebuse pour leurs puissances supérieures.En 1523 est constituée une compagnie de cent arquebusiers.L'histoire va donc se répéter : quand un archer anglais tire 6 flèches, l'arbalétrier n'aura le temps de réarmer qu'une seule fois.

Sous le règne de François 1er (1515 à 1547), l'arc et l'arbalète sont délaissées pour la javeline de barde (arme de jet, plus mince et plus légère qu'un javelot ; elle était formée d'une hampe mince et d'une pointe de fer longue et acérée).

Le 24 décembre 1535, il supprime définitivement les Francs-Archers tout en maintenant les Compagnies. C'est celui-ci qui adopta les armes à feu dans les armées en guerre. Les confréries des archers conservèrent l'entraînement au tir  avec le même cérémonial de présentation, convocations limitées par les moyens de transport à pied, à cheval ou en voiture, dans un rayon 40 km (10 lieues.). C'est à l'origine des Rondes, desquelles se font ces échanges de fleurs que sont les Bouquets Provinciaux.

Francois1er

1544, Toxophilus est un ouvrage  par Roger Ascham sur le tir à l’arc. Roger Ascham l’écrivit non pas en latin comme il était d’usage, mais en anglais ‘’moderne’’ pour le rendre accessible à tous.En 1566, les archers sont équipés de pistolets et d'arquebuses.

Vers 1640, les Compagnies d'archers sont mélangées auc compagnies d'arquebusiers et d'arbalétriers.

Le terme d'"archers" s'étend au début du 17ème siècle aux trois compagnies d'arbalétriers, d'archers et d'arquebusiers.

Réduits à cent depuis 1566, les archers furent alignés sur les effectifs des compagnies d'infanterie française en 1769 et ramenés à soixante-quinze hommes. Cliquez ici pour aller en haut

Révolution française 

Les Compagnies d'Arc d'arbalétriers et d'arquebusiers sont dissoutes et intégrées dans la Garde Nationale par décret de la convention à la révolution française de 1789. Comme elles étaient rattachées à l'armée royale, certains de leurs capitaines seront exécutés ou emprisonnés.
Bastille L'assemblée législative décida, par le décret du 13 juin 1790, la dissolution des uniformes, insignes et transfert des étendards. On note que la plupart des étendards des Compagnies étaient brodés d'un Saint-Sébastien et étaient affiliés à une confrérie à caractère religieux. C'est pour cette raison, à la révolution, que les Compagnies parurent suspectes.

La Garde Nationale sera dispersée le 10 mai 1792 entre la Gendarmerie des Tribunaux et les nouvelles Compagnies de Gendarmerie à pied.

A partir de 1793, les Compagnies peuvent se reformer. Elles se reforment rapidement dans le nord de la France, et en Ile de France. On en gardera aujourd'hui les traditions du tir Beursault et le tir à la perche.

XIX ème siècle

 Vers 1800, toutes les compagnies se reforment avec un plus grand nombre d'archers dans certains départements qu'avant la révolution.Vers 1850, les compagnies se regroupent en familles.Napoléon III autorisa la Compagnie de Paris à prendre le titre de "Compagnie Impériale de l’Arc" le 6 aout 1853.L'encoche est placée au niveau du menton, dès le milieu du XIXème siècle. On constate une meilleure visée. C'est un britannique, Horace A. Ford dans son ouvrage "Archery: Its Theory and Practice" qui en 1856 décrit cette technique, meilleure que l'alignement de la flèche vers l'oreille.De nouveaux statuts sont adoptés en 1863 pour les compagnies, sous la responsabilité du Docteur Denonvilliers de la Compagnie Impériale de Paris, suivant ainsi l'évolution de la société civile. On y supprime totalement toutes les références religieuses et en se rapprochant de structures de compagnonnage.

A la fin du XIXème siècle, Paris compte environ 200 compagnies.

1892, Pierre de Coubertin annonce un soir d'hiver le rétablissement des jeux du mont Olympe en Grèce. Et le 23 juin 1894, il créé le Comité International Olympique au cours d'une cérémonie à l'Université de la Sorbonne, à Paris. Deux ans plus tard, les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne se tenaient symboliquement à Athènes. A cette occasion, Coubertin était élu Président du CIO.

Pierre de Coubertin

 XXème siècle

1900

Premières épreuves de tir à l'arc aux jeux olympiques d'été de Paris. L'arc sera présent à plusieurs reprises aux jeux olympiques jusqu'en 1920.

5 254 archers dont 200 étrangers ont tiré du 28 mai au 20 août 1900 sur la pelouse de l'ancien vélodrome de Vincennes.

JO Paris 1900

1901

La loi des associations de 1901 interdit toute référence religieuse ou politique. Les traditions liées à la chevalerie dans les compagnies sont donc  supprimées ou modifiées.

1908

JO Londres 1908

Tir à l'arc féminin au Jeux Olympiques de Londres de 1908

   
1928

La FFTA (Fédération Française de tir à l'arc) naît en 1928. Le tir à l'arc devient un sport olympique. Le nombre de licenciés va augmenter avec une orientation marquée vers la compétition et une diminution des valeurs de la chevalerie. Des clubs de tir à l'arc sont créés à la place des compagnies d'autrefois.

1931

Un inventeur américain met au point les branches rectangulaire. Il constate une meilleure efficacité que les branches à section en "D" de type Longbow. Les arcs de compétition vont adopter ces branches vers la fin des années 30.

Le 04 septembre 1931, une assemblée, composée des Etats-Unis, France, Grande -Bretagne, Hongrie, Italie, Pologne et Tchécoslovaquie, fonde la FITA ( Fédération Internationale de tir à l'arc).

Années 50

Utilisation de branches moitié fibre de verre, moitié bois au début des années 50.

Le clicker sera développé vers 1957-58 par l'archer américain Fred Leder. Le fils de Fred, Jim Leder gagnera 5 titres nationaux en catégorie junior avec ce clicker. Le constructeur Hoyt Archery lui rachètera le brevet au début des années 60.

FredLeder

Années 60

La Chevalerie d'arc disparaît peu à peu dans les années 1960, même dans les Compagnies.

Le berger button fait son apparition avec l'archer Vic Berger qui lui donnera son nom. Mais il fut inventé par Norman Pint au tout début des années 60.

1972

Le tir à l'arc devient sport olympique (après une absence de 50 ans aux jeux). Le constructeur américain Hoyt sort un arc démontable le Hoyt TD1 (seulement 10 exemplaires réservés à des archers...américains). Doreen Wilbur et John William deviennent champions olympiques avec cet arc.

1975 Darrel Pace devient champion du monde en utilisant un V-bar et une corde au Kevlar
1976

Darrell Pace utilise une palette avec méplat et des branches carbone/bois  et devient champion olympique avec un arc de 49 livres.

1977 Première utilisation d'une extension de V-bar (Richard McKinney)
1983 Premières flèches en Aluminium/Carbone A/Cfaites par Easton
1986 Premières cordes en Fast Flight
1992

Le français Sebastien Flute devient champion olympique à 70 mètre le 3 aout 1992, aux Jeux Olympiques de Barcelone avec un arc de 45 livres.

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